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Le Figaro

Ligue des champions : Nice, un miracle sinon rien face à Benfica

Battus 0-2 sur leurs terres à l'aller, les Aiglons sont condamnés à l'exploit ce mardi, à Lisbonne, pour se hisser en barrages de la Coupe aux grandes oreilles. Plombé par sa défaite au match aller mercredi à l'Allianz Arena (0-2), Nice se retrouve dos au mur, condamné au miracle ce mardi soir, à l'Estadio de la Luz contre le Benfica Lisbonne, pour espérer arracher une place en barrages de la Ligue des champions. Le scénario est mince, très mince. Juste après la défaite contre Benfica mercredi soir, Franck Haise était d'ailleurs lucide. En deux phrases, il a résumé la différence entre un grand d'Europe et un club qui aspire à rester dans le Top 7 français cette saison, malgré de fortes restrictions budgétaires. Publicité Même si Benfica a disputé, jusque tard dans la saison, la Coupe du monde des clubs aux États-Unis, avec moins de préparation que les Aiglons, «ils sont plus forts que nous, on n'est pas dans la même catégorie», a reconnu l'entraîneur niçois. Il a surtout acté ne pas pouvoir faire mieux. «On est obligé de constater qu'on a donné le meilleur qu'on pouvait dans les circonstances du moment et avec les événements du match», a-t-il signifié, comme pour accepter le futur. Sans ses six blessés, ses trois défenseurs centraux Ndayishimiye (genou), Bombito (tibia) et Abdelmonem (genou), son latéral Abdi (pubalgie), son milieu Ndombélé (pubalgie) et son attaquant Cho (convalescence), mais aussi sans Evann Guessand, alors en partance pour Aston Villa, Nice ne pouvait guère faire mieux. Sanson et Dante out Depuis, la situation ne s'est pas améliorée. Guessand a quitté le club pour l'Angleterre et un chèque de 35 millions d'euros, bonus compris. Morgan Sanson, lui, sorti dès la demi-heure à l'Allianz, souffre d'une déchirure à une cuisse et ne sera pas disponible. Dante, sorti à la pause mercredi et touché au genou droit, est, lui, insuffisamment remis pour ce déplacement. Enfin, Pablo Rosario, «en instance de départ, ne souhaite pas participer au match», a indiqué son entraîneur. Pourtant, Nice rêve «d'exploit». Pour disputer les barrages contre le vainqueur de Feyenoord-Fenerbahçe (2-1 à l'aller), l'équipe devra «rester en vie» le plus longtemps possible. Nice, orphelin de Guessand et Laborde, ses deux meilleurs buteurs de la saison dernière, se reposera sur Terem Moffi, titulaire pour la première fois depuis 15 mois en compétition à l'aller, et encore en phase de développement. «On sait qu'il y a besoin de certains renforts», reconnaît Haise, à ce sujet. Mais en attendant, Haise compte sur ce match pour préparer la réception de Toulouse, samedi, en ouverture de la L1. «Le discours sera de continuer à apprendre, lutter et chercher à faire un résultat», indique-t-il, avant de conclure: «Certes, c'est à l'extérieur, ils mènent 2-0, mais ces matches doivent nous faire grandir.»